Les autres animaux de Namibie

L'agame des rochers

Agame des rochers de Namibie

Ce gros lézard vit principalement en milieu rocheux dans le désert du Namib, même si on peut aussi parfois le rencontrer ailleurs en Namibie.
La femelle est grise, marron et jaune ; alors que le mâle arbore un corps bleu, la tête et la queue orange. Lors de la saison des amours, le mâle décrit des cercles autour des femelles en balançant la tête de haut en bas.

Les principaux prédateurs de l'agame sont les mangoustes et les faucons des rochers. Eux se nourrissent essentiellement d'insectes et de graines.


Les geckos

Les geckos représentent une variété de lézard principalement nocturne, avec de plus ou moins gros yeux et des pattes très adhésives qui leur permettent de se déplacer n'importe où. Ils en existent de nombreuses espèces.
Dans le Namib, notamment pendant les premières heures de la nuit, on entend régulièrement de nombreux cris en « teck teck teck ». Il s'agit de mâles geckos aboyeurs (long de 5 cm sans la queue) positionnés à la sortie de leurs terriers, qui tentent d'attirer les femelles ou qui démarquent leurs territoires.


Les serpents

Serpent de Namibie

La Namibie compte 81 différentes espèces de serpents, dont plus d'un tiers n'est pas venimeux. Seules 11 espèces s'avèrent potentiellement mortelles (dépendant de la morsure et de la victime), alors que 14 espèces peuvent infliger des morsures plutôt douloureuses.
Les serpents ressentant les vibrations sur le sol et préférant fuir à l'approche d'une menace, la rencontre avec l'un d'eux se révèle relativement rare. Il convient donc de ne pas nourrir de craintes excessives pour ces animaux, même si l'accident n'est pas à écarter si l'on se retrouve face à face avec un serpent venimeux. Pour réduire les risques, il est préférable d'éviter autant que possible des zones privilégiées par les serpents, telles que les hautes herbes ou les petits replis rocheux.

Pour plus d'informations (en anglais), vous pouvez consulter les posters en PDF du site internet de l'African Snakebite Institute, détaillant les mesures de première urgence et les espèces par pays (http://www.africansnakebiteinstitute.com/posters.htm).


Les scorpions

Scorpion de Namibie

La plupart des scorpions que l'on peut croiser en Namibie sont inoffensifs pour l'Homme. Par contre, quelque-uns se révèlent particulièrement dangereux, comme le parabuthus granulatus en photo ci-contre.
De manière générale, plus le scorpion possède de grosses pinces, moins il est venimeux, car ces dernières lui suffisent à se défendre ou à chasser. Même si comme pour les serpents les risques sont relatifs, il convient de bien fermer sa tente, d'éviter de marcher pieds nus, de secouer ses chaussures avant de les enfiler, et d'éviter les recoins à l'ombre et humides.
Les scorpions peuvent se passer de nourriture pendant de très longues périodes. Ils chassent des criquets, des sauterelles et autres insectes. Leur longue queue se termine par un dard venimeux dont ils se servent pour se défendre ou paralyser leurs proies. Certains scorpions s'adaptent très bien au désert car ils se révèlent capables de fermer tous leurs orifices respiratoires pour sauvegarder de l'eau.

Pour plus d'informations (en anglais), vous pouvez consulter les posters en PDF du site internet de l'African Snakebite Institute, détaillant les mesures de première urgence et les espèces par pays (http://www.africansnakebiteinstitute.com/posters.htm).


Les ténébrionides

Ténébrionide de Namibie

Un grand nombre d'espèces existent, aux formes et aux tailles très différentes. Cependant, la plupart de ces coléoptères qui peuplent le Namib sont plutôt noirs, incapables de voler et se nourrissent de détritus. Ils tiennent aussi une place primordiale dans l'écosystème du désert.
La plupart des ténébrionides sont détritivores, c'est-à-dire se nourrissant de détritus d'origine animale ou végétale, soufflés puis rassemblés par les vents dans de petites dépressions ou au pied des dunes. A ce titre, ils jouent un rôle essentiel dans la chaîne alimentaire du désert en participant au recyclage des composés organiques. Pour boire, certains coléoptères se positionnent la tête en bas dans le sens opposé du vent, de telle manière que l'humidité matinale se condense sur leur abdomen. La goutte ainsi créée est absorbée et peut représenter 40% de leur masse corporelle.

Certains ténébrionides sont surnommés « toktokkies » en référence au son qu'ils produisent lorsqu'ils communiquent entre eux en tapant leurs abdomens contre le sol. Comme le montre la photo ci-dessus, des espèces produisent de la cire blanche qui recouvre leur corps. Cette couche protectrice sert à refléter les rayons du soleil lorsque les températures sont élevées.


La fourmi des dunes du Namib

Fourmi des dunes du Namib de Namibie

 

Cette grande fourmi habite les dunes de la grande mer de sable du centre du Namib. Facilement reconnaissable grâce à ses 2 bandes noires sur l'abdomen, elle possède de longues pattes qui lui permettent de se tenir éloignée de la surface du sable brûlant.
Ces fourmis se nourrissent essentiellement de miellat, une substance plus ou moins liquide, sucrée, et déposée par des insectes parasites sur une plante. Elles chassent également des insectes.
Spécialistes de la vie dans le désert, ces fourmis se révèlent capables de fermer pendant de longues durées leurs orifices respiratoires pour prévenir la perdition d'eau causée par la respiration.